Monaco a longtemps cru repartir de Chypre avec une victoire précieuse, mais l’ASM a fini par tout gâcher en concédant un but en toute fin de match face à Paphos. Malgré deux avantages au score et une entame convaincante, l’équipe de Sébastien Pocognoli a manqué de maîtrise et d’autorité dans les moments chauds. Ce nul 2-2 plonge le club monégasque dans une situation délicate pour la qualification aux barrages de la Ligue des Champions.
Un départ idéal vite rattrapé par les doutes
Le match avait pourtant démarré sous les meilleurs auspices pour Monaco. Akliouche mettait immédiatement la pression et Minamino ouvrait le score dès la 5e minute sur un service précis du jeune milieu offensif. Mais cette dynamique s’est rapidement effritée. Une perte de balle évitable de Zakaria permettait à Paphos de revenir dans le rythme, et David Luiz surgissait sur corner pour égaliser d’une tête imparable.
La fébrilité s’installait alors dans les rangs monégasques, rendant chaque duel plus compliqué et chaque transition plus instable. C’est finalement une erreur de relance chypriote qui offrait à Balogun le but du 2-1, mais l’ASM ne parvenait jamais à se mettre à l’abri malgré plusieurs occasions franches.
Une deuxième période sous pression permanente
Au retour des vestiaires, Monaco tentait de reprendre le contrôle mais manquait d’efficacité. Balogun échouait face au gardien, tandis que Paphos s’installait progressivement dans le camp adverse. Silva, très remuant, obligeait Hradecky à intervenir, et les approximations défensives monégasques se multipliaient.
Les hommes de Pocognoli reculaient de plus en plus, incapables de conserver le ballon ou de ressortir proprement. Les coups de pied arrêtés adverses devenaient un danger constant, preuve d’un manque d’agressivité dans la zone de vérité. Le scénario semblait inévitable.
Une égalisation tardive qui pèse lourd dans la course aux barrages
Paphos poussait, et à force de subir, Monaco finissait par céder. À la 88e minute, Sunjic remportait un duel aérien sur corner et arrachait un 2-2 logique au vu des dernières minutes. Un but cruel mais révélateur des manques de l’ASM : trop de recul, trop peu d’impact, et aucune capacité à gérer la pression.
Les derniers instants n’apportaient rien de mieux, si ce n’est un frisson supplémentaire sur un coup franc chypriote.
Avec ce nul, Monaco se retrouve 22e avec 6 points, exactement comme Paphos. Et avec un calendrier infernal — Real Madrid, Galatasaray, Juventus — la suite s’annonce périlleuse pour une équipe qui avait pourtant les clés pour faire un grand pas vers les barrages.
