Samuel Eto’o, icône du football camerounais et ancienne star du FC Barcelone, poursuit son aventure à la tête de la FECAFOOT. Réélu sans opposition, il dirigera la fédération pour les quatre prochaines années, malgré les tensions persistantes avec le Ministère des Sports du Cameroun. Cette réélection souligne son influence et sa popularité au sein du football camerounais, mais ouvre également un nouveau chapitre dans le conflit institutionnel qui oppose différentes autorités du pays.
Une victoire écrasante et symbolique
Lors de l’assemblée générale, Eto’o a obtenu 85 voix sur 87, un résultat qui confirme son autorité et la confiance des membres de la fédération. L’absence de concurrent a rendu le scrutin quasi symbolique, mais la portée politique reste forte. Le Ministère des Sports avait tenté d’annuler cette élection, mais le Ministère de l’Administration territoriale a tranché en faveur de la tenue du vote, accentuant le désaccord entre institutions et mettant en lumière les tensions au sein du paysage sportif camerounais.
Un défi majeur pour le futur
Malgré sa réélection, Samuel Eto’o hérite d’une mission complexe. Le Cameroun ne s’est pas qualifié pour le prochain Mondial, et la fédération doit désormais se concentrer sur la relance du football national et la préparation des futures compétitions internationales. Eto’o devra également naviguer habilement entre les pressions politiques et les attentes des clubs, joueurs et supporters pour restaurer la crédibilité et les performances du football camerounais.
