LDC UEFA : Bellingham libère un Real Madrid longtemps bridé par la Juventus

Par N .M
3 min de lecture

Au Santiago-Bernabéu, le Real Madrid a dû s’armer de patience pour venir à bout d’une Juventus disciplinée. Dominant sans jamais réellement inquiéter son adversaire pendant près d’une heure, le club madrilène a trouvé son sauveur en Jude Bellingham, buteur décisif d’un soir où la lucidité a longtemps manqué.

Une Juventus compacte, un Real nerveux

Dès le coup d’envoi, les hommes de Xabi Alonso ont cherché à imposer leur rythme, confisquant le ballon et étouffant peu à peu la Juventus dans son propre camp. Mais l’organisation turinoise, d’une rigueur chirurgicale, a contenu les vagues madrilènes avec calme.

Thibaut Courtois a dû s’employer à deux reprises sur des contres fulgurants de Vlahovic, tandis qu’en face, Michele Di Gregorio a multiplié les parades spectaculaires, maintenant les Bianconeri à flot. Tchouaméni, Güler puis Mbappé ont tous buté sur un gardien en état de grâce.

Bellingham, le moment du soulagement

Le match semblait s’enliser dans une frustration familière, jusqu’à ce qu’un ballon mal repoussé par la défense italienne tombe dans les pieds de Jude Bellingham. En renard des surfaces, l’Anglais a ajusté Di Gregorio d’une frappe sèche à la 58e minute, libérant tout un stade.

Ce premier but de la saison symbolise plus qu’un simple soulagement : il traduit la persévérance d’un joueur devenu moteur émotionnel du Real Madrid. Vinicius, très actif sur le côté gauche, a une nouvelle fois été le déclencheur de l’action, apportant cette étincelle qu’attendait tout Bernabéu.

La force tranquille du Real

Une fois devant, les Merengues ont géré avec maturité. Mbappé a bien failli doubler la mise, mais Di Gregorio, encore lui, a repoussé l’échéance. La Juventus a tenté un dernier baroud d’honneur avec Openda, sans parvenir à tromper un Courtois toujours aussi serein.

Le Real Madrid signe ainsi un troisième succès consécutif dans cette phase de Ligue des champions, confirmant sa régularité européenne malgré un contenu parfois laborieux. Alonso peut savourer la victoire du réalisme, pendant que Bellingham, lui, retrouve le sourire et la précision.

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