LDC UEFA (J2) : José Mourinho battu pour son retour à Stamford Bridge

Par N .M
3 min de lecture

Le retour de José Mourinho à Stamford Bridge devait être une soirée pleine d’émotions. Et elle l’a été — mais pas comme le Special One l’aurait rêvé.

Installé sur le banc de Benfica depuis seulement douze jours, l’entraîneur portugais a été chaleureusement accueilli par les supporters de Chelsea, qui l’ont longuement ovationné et chanté son nom, comme pour rappeler le lien indéfectible qui les unit. Mourinho a répondu par de grands gestes, saluant les quatre coins du stade. Mais sur le terrain, c’est bien son équipe qui a offert le cadeau du soir aux Blues.

Un but contre son camp qui change tout

À la 36e minute, un centre tendu de Pedro Neto, repris par Alejandro Garnacho, a semé la panique dans la surface lisboète. Richard Rios, malheureux, a vu le ballon ricocher sur lui et finir au fond des filets, laissant Anatoliy Trubin impuissant. Ce fut le seul but d’un match où Chelsea, malgré une nette possession, a manqué d’efficacité et de créativité dans les trente derniers mètres. Garnacho, titulaire pour la deuxième fois depuis son arrivée, a gâché deux belles occasions, tandis que le jeune Estevão Willian a arraché un dernier frisson en fin de partie, contraignant Trubin à une belle parade.

Chelsea respire enfin

La victoire (1-0) reste néanmoins précieuse. Elle met fin à une série noire pour les Londoniens, qui n’avaient plus goûté au succès en Ligue des champions depuis mars 2023. Elle offre aussi une bouffée d’air à Enzo Maresca, très critiqué ces dernières semaines, alors que se profile un rendez-vous capital en Premier League samedi face à Liverpool. Petit bémol, la soirée s’est conclue sur une nouvelle expulsion : João Pedro, entré en cours de jeu, a écopé d’un deuxième avertissement dans les arrêts de jeu, soit le troisième carton rouge de Chelsea en quatre rencontres.

Mourinho, lui, repart frustré de son ancien jardin. Mais son simple retour sur ce banc mythique a rappelé à quel point il y reste une figure intemporelle, même quand la victoire choisit un autre camp.

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