Alors que Manchester City retrouve sa dynamique victorieuse après un début de saison mitigé, Pep Guardiola a tenu à remettre les pendules à l’heure. Le technicien espagnol a fustigé les analyses hâtives des experts et anciens joueurs, estimant que les critiques après seulement quelques matchs étaient démesurées. Avant d’affronter Aston Villa ce dimanche, City reste sur neuf matchs sans défaite toutes compétitions confondues, et pointe désormais à trois points du leader Arsenal.
Guardiola répond aux critiques avec ironie
Face aux médias, Guardiola n’a pas mâché ses mots. Interrogé sur le prétendu déclin de son équipe, il a ironisé : « Après deux ou trois matchs, certains disaient que nous étions finis et que Liverpool avait déjà gagné. Maintenant, c’est l’inverse. »
Une manière pour le Catalan de rappeler que la Premier League est un marathon, pas un sprint. Selon lui, il faut au moins dix à quinze matchs pour évaluer réellement les forces en présence. Confiant dans la forme de ses hommes, le coach des Citizens estime que Liverpool, Arsenal et d’autres équipes resteront dans la course au titre, tout comme son équipe.
Un test grandeur nature face à Aston Villa
Malgré la bonne série actuelle, Guardiola s’attend à une rencontre difficile à Villa Park, un terrain où City s’est déjà incliné ces deux dernières saisons. Unai Emery a redonné confiance à Aston Villa, désormais 11e après trois succès consécutifs. Pour Guardiola, ce match représente un examen crucial afin de mesurer la solidité retrouvée de ses joueurs : « C’est un excellent test pour savoir où nous en sommes vraiment », a-t-il confié.
Avec six titres de Premier League déjà à son actif, Guardiola vise une nouvelle fois le sommet, tout en invitant à la patience face à une compétition toujours aussi imprévisible.
