Considéré aujourd’hui comme l’un des attaquants les plus redoutables d’Europe, Victor Osimhen n’a pourtant pas toujours eu la vie facile. L’international nigérian est revenu sur son enfance marquée par la pauvreté, la débrouille et des conditions de vie extrêmes dans les rues de Lagos, au Nigeria. Un récit sincère et inspirant qui met en lumière un parcours hors du commun.
Une enfance marquée par la misère et la débrouillardise
Victor Osimhen a grandi dans un quartier proche de l’une des plus grandes décharges d’Afrique. Ce lieu, souvent synonyme de danger et d’insalubrité, représentait pourtant un espace de survie pour lui et ses proches. « On y achetait nos vêtements et même de la nourriture », a-t-il confié. Le lait périmé faisait parfois office de repas, faute de mieux. À la maison, la situation n’était guère meilleure : « Nous étions sept dans une seule chambre, et nous n’avions presque jamais d’électricité. »
Vendeur de rue avant d’être star du football
Avant de briller sur les pelouses européennes, Osimhen a connu la rue : « Je vendais du pain et de l’eau pour aider ma famille, pendant que mon frère vendait des journaux. » Un quotidien difficile, mais qui a forgé son mental et sa détermination. Ces années de lutte ont été déterminantes dans sa construction personnelle et professionnelle, renforçant son envie de réussir pour sortir sa famille de la précarité.
Des larmes de son père à la consécration mondiale
Le moment le plus fort du récit reste sans doute celui où son père le découvre pour la première fois à la télévision, lors de la Coupe du monde U17 : « Il est tombé à genoux en pleurant. » Ce souvenir illustre la fierté d’un père et le long chemin parcouru par Victor. Aujourd’hui, l’ancien buteur de Naples, récemment prêté, ne cesse de répéter que son plus grand bonheur est de savoir que sa famille vit désormais dignement, avec un toit au-dessus de la tête.