Le Real Madrid se rendra à Séville amoindri. Deux jours avant la finale de Coupe du Roi face au FC Barcelone, Carlo Ancelotti a confirmé l’absence d’Eduardo Camavinga et de David Alaba, tous deux touchés lors de la victoire (1‑0) contre Getafe, mercredi soir.
« Camavinga passera des examens jeudi, mais il a un problème musculaire comme Alaba. Il est difficile de les imaginer sur le terrain samedi », a regretté l’entraîneur italien. Gêné à la jambe gauche, Alaba est sorti à la pause et passera une IRM jeudi. Camavinga est entré à sa place, mais il est sorti à cause de douleurs à l’adducteur
Un entrejeu orphelin de sa dynamo
Depuis janvier, Camavinga était devenu le métronome madrilène, positionné sentinelle ou relayeur gauche selon les besoins. Sa capacité à casser les lignes balle au pied avait redonné du mordant à la transition merengue. Sans lui, Ancelotti pourrait repositionner Aurélien Tchouaméni en 6 et glisser Luka Modrić à gauche du triangle, solution déjà aperçue contre le Celta en mars.
Lire la suite
L’absence d’Alaba pèse tout autant. Pilier de la relance courte, le champion d’Europe 2020 offrait à Rüdiger une complémentarité pied droit‑pied gauche. Le technicien italien ne dispose que d’un seul latéral gauche pour faire face à Lamine Yamal : Fran Garcia.
Enjeu historique
La Cartuja (Séville) affiche guichets fermés : 57 000 spectateurs attendus, une finale de Coupe du Roi entre éternels rivaux pour la première fois depuis 2014. Pour Madrid, l’occasion de soulever un 21ᵉ trophée et d’entretenir la dynamique avant l’Europe ; pour Barcelone, un titre domestique majeur après une saison de reconstruction.
Samedi, l’absence de Camavinga et d’Alaba ajoutera une intrigue supplémentaire à un Clásico qui n’en manque jamais. Et, comme souvent, l’histoire retiendra le nom de celui qui aura su transformer l’adversité en gloire.
