L’équipe de France féminine a clôturé la phase de groupes de la Ligue des Nations sur une nouvelle victoire, la sixième en autant de matchs.
Ce succès 2-0 contre l’Islande, acquis dans des conditions climatiques difficiles à Reykjavik, confirme la dynamique positive des Bleues à l’approche de l’Euro 2025 en Suisse. Déjà qualifiées pour le Final Four, les Françaises terminent en tête avec un parcours sans accroc.
Une maîtrise tranquille malgré le vent islandais
Face à une sélection islandaise accrocheuse et portée par son public, les joueuses de Laurent Bonadei ont pris leur temps. Longtemps tenues en échec, les Tricolores ont dû composer avec un vent fort perturbant la circulation du ballon. Mais leur maîtrise technique et leur patience ont fini par faire la différence dans le dernier quart d’heure. Ce match a également permis au staff d’opérer quelques ajustements avant la prochaine échéance continentale.
Baltimore et Geyoro font sauter le verrou
Il aura fallu attendre la 74e minute pour que Sandy Baltimore débloque la situation d’une frappe bien placée. Dix minutes plus tard, Grace Geyoro a scellé le sort de la rencontre, confirmant son statut de cadre incontournable au milieu de terrain. Grâce à cette victoire, les Bleues poursuivent leur série impressionnante sans encaisser le moindre but lors des trois dernières rencontres.
En route pour le Final Four… sans plusieurs cadres
Alors que la France file vers les demi-finales de la Ligue des Nations en octobre, Laurent Bonadei s’apprête à annoncer sa liste pour l’Euro 2025. Ce dernier a déjà tranché sur certains choix forts : Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali ne figureront pas dans le groupe. Des décisions qui marquent un tournant générationnel, alors même que l’équipe semble plus que jamais armée pour jouer les premiers rôles en Suisse cet été.
