Après une nouvelle défaite contre la Bolivie qui a scellé ses chances de qualification pour la Coupe du Monde 2026, la Fédération chilienne de football a annoncé la fin de sa collaboration avec l’entraîneur argentin Ricardo Gareca. Cette décision marque la fin d’un cycle difficile pour la Roja, en quête de renouveau après l’ère dorée de sa génération passée.
Une élimination définitive après une lourde défaite en Bolivie
Le Chili a subi un coup dur en s’inclinant 2-0 face à la Bolivie à El Alto, condamnant définitivement ses espoirs de qualification pour le Mondial organisé aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Avec seulement 10 points en 16 rencontres dans les éliminatoires sud-américaines, l’équipe occupe la dernière place du classement et devient la première nation éliminée. Cette situation a conduit la Fédération chilienne à rompre avec son sélectionneur, estimant que le projet engagé avec Ricardo Gareca ne pouvait plus être poursuivi.
Un bilan décevant pour Ricardo Gareca à la tête du Chili
Arrivé en janvier 2024, Ricardo Gareca n’a pas réussi à inverser la tendance pour la Roja. Son passage a été marqué par une seule victoire, accompagnée de huit défaites et quatre matchs nuls. L’entraîneur argentin n’a jamais pu recréer la dynamique positive qu’avait connue le Chili lors de sa « génération dorée », qui avait remporté deux Copa America consécutives en 2015 et 2016. Le manque de résultats a fini par peser lourd dans la balance, entraînant la fin de son mandat.
Le Chili face à un avenir à reconstruire
La fin de cette ère entraîne désormais une phase de reconstruction pour le Chili, qui n’a plus participé à une Coupe du Monde depuis 2014. L’un des cadres de l’équipe, Alexis Sanchez, a exprimé son amertume après la défaite, soulignant la fin d’une époque glorieuse : « La génération dorée est enterrée, il ne reste plus que moi ». Le défi pour la fédération chilienne sera désormais de bâtir un nouveau collectif capable de retrouver les sommets du football international dans les années à venir.