Malgré sa domination sur la scène anglaise, Manchester City n’a jamais trouvé en Espagne un terrain particulièrement favorable. À la veille d’un déplacement à Villarreal, les Skyblues s’apprêtent à affronter plus qu’un adversaire : un passé chargé de revers frustrants et de rendez-vous manqués.
Des antécédents compliqués sur le sol espagnol
L’histoire des Mancuniens en Espagne remonte à la fin des années 1960. Dès leur première apparition européenne contre Athletic Club, ils avaient concédé un nul spectaculaire (3-3). Par la suite, les déplacements à Valence ou Racing de Santander ont souvent tourné à leur désavantage. Plus récemment, les défaites successives contre FC Barcelone et Real Madrid ont confirmé ce sentiment de vulnérabilité en terres ibériques. Avec seulement quatre victoires pour neuf défaites en 17 matchs, le bilan reste largement négatif.
Villarreal, un stade chargé de symboles
Les supporters de City se souviennent pourtant d’un souvenir positif à Villarreal CF : une victoire nette 3-0 en 2011, à une époque où le club commençait à affirmer son ambition européenne. Quatorze ans plus tard, les hommes de Pep Guardiola reviennent au stade de La Cerámica avec un statut de géant du continent, mais conscients que l’histoire n’est pas toujours tendre avec eux en Espagne. Leur adversaire, actuellement bien classé en championnat, a transformé son stade en forteresse difficile à percer.
Un test révélateur pour les ambitions européennes
City arrive avec confiance : deuxième de Premier League et porté par un Erling Haaland en feu — déjà 23 buts cette saison. Pourtant, leurs dernières sorties européennes ont montré des signes d’irrégularité. Villarreal, de son côté, n’a pas brillé sur la scène continentale dernièrement, mais reste redoutable à domicile grâce à son jeu compact et discipliné. Ce duel pourrait donc peser lourd dans la dynamique de City : au-delà du résultat, il s’agit de prouver que la page de leurs échecs espagnols peut enfin être tournée.
