Moins d’une semaine après le sacre en Ligue des champions avec le PSG, Gianluigi Donnarumma a vécu une véritable désillusion avec la Nazionale. Une défaite cinglante en Norvège (3-0) qui a fait exploser sa colère.
Le contraste est saisissant. Samedi dernier, Gianluigi Donnarumma soulevait la Ligue des champions à Munich après un triomphe écrasant face à l’Inter (5-0). Une semaine plus tard, le gardien italien a retrouvé la sélection dans un climat autrement plus sombre. À Oslo, la Norvège d’Erling Haaland a infligé à l’Italie un revers aussi brutal que limpide (3-0), en ouverture des éliminatoires du Mondial 2026.
Le coup de gueule de Gianluigi Donnarumma
Dépassée dans tous les compartiments du jeu, l’Italie de Luciano Spalletti a sombré sans réaction. Ni la défense, ni l’animation offensive, ni l’état d’esprit n’étaient au rendez-vous. À tel point que Gianluigi Donnarumma, visiblement abasourdi, n’a pu contenir sa frustration au micro de Rai Sport : « Je n’ai pas d’explications. Nos supporters ne méritent pas ce genre de match. Nous devons faire notre examen de conscience. C’est une défaite inacceptable. »
Un capitaine en colère, un vestiaire bousculé
Loin de se cacher derrière les circonstances, Donnarumma a tenté un électrochoc. Le capitaine a mis ses partenaires face à leurs responsabilités : « Nous avons beaucoup de qualité, de jeunes joueurs forts. Mais il faut faire beaucoup plus, en termes d’agressivité et de rythme. Chacun doit faire son mea culpa. Nous devons être plus unis que jamais. »
Spalletti sous pression, la Fédé aussi
Cette déroute n’est pas sans conséquences. Luciano Spalletti, pourtant auréolé du Scudetto 2023 avec Naples, est déjà dans le viseur. La presse italienne s’agite, des voix réclament un changement à la tête de la sélection. Même Gabriele Gravina, président de la Fédération italienne (FIGC), est pointé du doigt pour le manque de cap affiché par la Nazionale depuis plusieurs années.
Un match crucial pour Donnarumma et Co dès lundi
Face à cette crise naissante, l’Italie n’a pas le droit à l’erreur. Lundi 9 juin (20h45), elle affronte la Moldavie pour la quatrième journée du groupe. Un rendez-vous que les Azzurri devront aborder comme une finale, sous peine de faire replonger tout un pays dans le doute — à seulement un an du Mondial.