L’Inter se rend au Metropolitano avec un objectif clair : mettre fin à une série noire de plus de vingt ans sans succès sur le sol espagnol. Opposés à l’Atlético de Madrid pour cette cinquième journée de Ligue des Champions, les Nerazzurri savent qu’ils jouent plus qu’un simple match : ils défient leur propre histoire.
L’Espagne, une terre hostile pour les Nerazzurri
Pour l’Inter, voyager en Espagne a souvent rimé avec difficultés. Le club lombard y a disputé 29 rencontres au cours de son histoire, pour un bilan extrêmement maigre : seulement 4 victoires, accompagnées de 5 matchs nuls et 20 défaites. Une statistique qui en dit long sur la complexité de ces déplacements, marqués par des soirées souvent frustrantes.
La dernière victoire interiste remonte à la saison 2004-2005, un spectaculaire 1-5 sur la pelouse de Valence. Depuis, les passages en Espagne se sont soldés par des revers cuisants ou des performances insuffisantes face à des adversaires redoutables. Barcelone et le Real Madrid restent les bourreaux les plus réguliers : neuf confrontations chacun, pour seulement une victoire de l’Inter face à ces deux géants.
L’Atlético, un obstacle supplémentaire dans une spirale négative
Le rendez-vous au Metropolitano s’annonce complexe pour les hommes de Cristian Chivu. L’Atlético de Madrid, réputé pour sa solidité et sa dimension tactique, fait partie des clubs que l’Inter n’a jamais réussi à battre sur son terrain. Les deux équipes s’étaient déjà affrontées par le passé, et les Madrilènes avaient même éliminé les Nerazzurri aux tirs au but lors d’une précédente confrontation.
Avec un public volcanique, une équipe disciplinée et une atmosphère étouffante, le Metropolitano représente un défi mental autant que sportif. L’Inter y arrive en plus fragilisée par sa récente défaite dans le derby contre le Milan, un résultat qui a semé le doute à un moment clé de la saison.
Chivu espère un déclic malgré la pression de l’histoire
Face à cette série noire longue de plus de vingt ans, l’Inter veut transformer la frustration en moteur. Cristian Chivu et ses joueurs savent qu’un succès en Espagne aurait une portée symbolique immense, en plus d’être crucial pour la suite de leur campagne européenne. Les statistiques du passé n’offrent que peu d’arguments en faveur des Lombards, mais leur dynamique globale et leur qualité collective laissent entrevoir une opportunité de briser ce cycle défavorable.
Les quatre succès interistes en Espagne demeurent rares, mais souvent retentissants. C’est ce type d’exploit que les tifosi attendent désormais : une victoire qui marquerait le retour d’un Inter conquérant au-delà des frontières italiennes. Mercredi soir, l’histoire pourrait enfin basculer dans un sens plus favorable aux Nerazzurri.
