Après l’élimination surprise de l’Inter Milan en huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs face à Fluminense (0-2), la tension est montée d’un cran au sein du club nerazzurro. Lautaro Martinez, capitaine et leader sur le terrain, avait vivement critiqué certains coéquipiers, sans nommer personne. Mais le président Giuseppe Marotta a rapidement pointé du doigt Hakan Calhanoglu comme étant au cœur des reproches. Ce dernier n’a pas tardé à réagir et a répondu sèchement, attisant encore un peu plus la polémique.
Un naufrage collectif et une saison en demi-teinte
L’Inter Milan est passé tout proche d’une saison parfaite, flirtant avec un triplé historique, mais a finalement déçu lors du sprint final. Après une humiliante défaite 5-0 en finale de Ligue des Champions face au PSG, les Nerazzurri ont enchaîné avec une Coupe du monde des clubs décevante. Aux États-Unis, la phase de groupe a été terne, et la défaite contre Fluminense, largement dominée, a sonné comme un coup de massue. Dans ce contexte, le capitaine Lautaro Martinez n’a pas hésité à exprimer son ras-le-bol face à l’attitude perçue de certains joueurs.
Calhanoglu dans le viseur, une réponse virulente
Alors que Lautaro avait choisi de ne pas citer explicitement de noms, Giuseppe Marotta a mis fin au suspense en désignant Hakan Calhanoglu comme cible principale. Le milieu turc, sous le feu des critiques, a choisi de répondre sur ses réseaux sociaux avec un message cinglant : « Des paroles qui divisent et non qui unissent. L’histoire retiendra ceux qui sont restés debout, pas ceux qui ont élevé la voix. L’avenir ? On verra. Je n’ai jamais dit que je n’étais pas heureux ici, je n’ai jamais trahi ce maillot. » Ce ton sec illustre la fracture grandissante au sein du vestiaire.
Un avenir incertain pour l’Inter Milan
Le clash public entre ces deux figures majeures du club, qui partagent le vestiaire depuis quatre ans, laisse planer de sérieux doutes sur la cohésion du groupe à court terme. L’Inter Milan, qui doit se reconstruire après une saison ratée, va devoir gérer cette tension interne pour repartir sur des bases saines. La direction et le staff technique auront fort à faire pour apaiser les esprits et éviter que ce bras de fer n’impacte les performances futures.
