La Belgique pensait valider son ticket pour le Mondial 2026 dès son déplacement au Kazakhstan, mais la soirée n’a finalement pas tourné en sa faveur.
Malgré un effectif largement remanié et un statut de favori, les Diables Rouges ont été tenus en échec (1-1) et devront patienter jusqu’à la dernière journée des éliminatoires pour confirmer leur présence aux États-Unis. Un scénario frustrant pour Rudi Garcia et ses joueurs, qui avaient pourtant leur destin entre leurs mains.
Un début de match manqué pour la Belgique
Dès les premières minutes, la Belgique a été surprise par l’intensité et l’agressivité des Kazakhs. L’ouverture du score rapide de Satpaev, survenue avant le quart d’heure de jeu, a mis les Belges sous pression et bouleversé leur plan de match. Alignée avec plusieurs changements mais toujours portée par des cadres comme Jérémy Doku, Charles De Ketelaere ou encore Leandro Trossard, la sélection belge a manqué de cohésion et de justesse dans les duels. Ce retard précoce a obligé Rudi Garcia à revoir l’approche tactique, sans pour autant permettre à son équipe de recoller au score avant la pause.
Un regain d’énergie et une égalisation tardive insuffisante
La seconde période a offert un tout autre visage des Diables Rouges. Plus agressifs, plus organisés et plus tranchants offensivement, ils ont fini par trouver la faille grâce à Hans Vanaken, auteur d’une tête précise qui a remis les deux équipes à égalité. L’expulsion de Chesnokov pour le Kazakhstan a ensuite offert une supériorité numérique précieuse aux visiteurs. Pourtant, malgré une domination territoriale et plusieurs situations dangereuses, les Belges n’ont pas réussi à transformer leurs occasions en but libérateur. Le manque d’efficacité offensive a finalement coûté deux points qui semblaient accessibles.
Qualification toujours possible, mais interdiction de se rater
Avec ce nul inattendu, la Belgique conserve la tête de son groupe mais voit sa qualification directe pour la Coupe du Monde 2026 retardée. Le calcul est simple : il faudra au minimum éviter la défaite lors du dernier match face au Liechtenstein, lanterne rouge du groupe, pour valider définitivement le billet pour les États-Unis. Une mission à la portée des hommes de Rudi Garcia, mais ce contretemps rappelle que rien n’est jamais acquis en phase qualificative. Les Diables Rouges devront aborder leur prochain rendez-vous avec sérieux pour éviter une mauvaise surprise et conclure sereinement leur campagne européenne.
