La course au titre en Premier League a connu un nouveau rebondissement ce mercredi soir. Arsenal, en quête de son premier sacre depuis 2004, a été tenu en échec à domicile par un Crystal Palace accrocheur (2-2). Ce résultat offre à Liverpool une occasion en or : un simple point contre Tottenham ce week-end suffira aux Reds pour décrocher officiellement le 20e titre de champion de leur histoire.
Arsenal piégé à l’Emirates
Dans un Emirates Stadium sous tension, les Gunners avaient pourtant bien entamé la rencontre. Jakub Kiwior ouvrait le score dès la 3e minute sur un corner parfaitement tiré par Ødegaard. Arsenal semblait alors maîtriser son sujet, mais Crystal Palace, loin d’être venu en victime, a réagi par l’intermédiaire d’Eberechi Eze, qui trompait Ramsdale d’une frappe placée à la 29e minute.
Peu avant la pause, Leandro Trossard redonnait l’avantage aux locaux, ravivant l’espoir dans les travées. Mais la fébrilité défensive des hommes de Mikel Arteta leur a coûté cher. À la 83e minute, Jean-Philippe Mateta profitait d’un marquage laxiste pour inscrire le but de l’égalisation.
Liverpool tout proche du Graal
Avec ce match nul, Arsenal accuse 12 points de retard sur Liverpool, qui compte un match en moins. Les Londoniens ont désormais 67 points en 34 matchs, tandis que les Reds en totalisent 79 en 33 rencontres. Autant dire que les carottes sont presque cuites pour Arsenal, qui voit ses espoirs de titre s’amenuiser.
De son côté, Liverpool aborde son prochain match face à Tottenham avec une pression moindre mais une motivation maximale. Une victoire ou même un simple nul à Anfield suffira aux hommes de Jürgen Klopp pour être sacrés champions d’Angleterre. Une performance majuscule cette saison qui pourrait se conclure en apothéose devant leur public.
Les regards seront donc tournés vers Anfield ce dimanche, où Liverpool pourrait célébrer son premier titre depuis 2020. Pour Arsenal, l’heure est à la déception, mais aussi à la mobilisation : il reste encore quatre journées pour sécuriser la deuxième place et continuer à rêver, même si le destin ne leur appartient plus tout à fait.