Ce dimanche à 13h GMT à la Stuttgart Arena, l’équipe de France affronte l’Allemagne lors du match pour la 3e place de la Ligue des Nations. Deux cadors du football européen, sortis en demi-finale, veulent conclure leur campagne sur une bonne note. Pour les Bleus comme pour la Mannschaft, l’objectif est clair : rebondir.
La France pour oublier l’humiliation espagnole
La défaite (4-5) face à l’Espagne en demi-finale a laissé des traces dans les rangs français. Menés 5-1 avant de réduire l’écart, les joueurs de Didier Deschamps ont vécu l’un des scénarios les plus renversants – et douloureux – de leur histoire récente. Le sélectionneur n’entend cependant pas minimiser cette petite finale : « Une fois que les joueurs sont sur le terrain, ils veulent tous donner le meilleur d’eux-mêmes pour gagner », a-t-il rappelé. Cette rencontre pourrait aussi permettre à certains jeunes, comme Rayan Cherki, auteur d’une entrée prometteuse contre la Roja, de se révéler au plus haut niveau.
L’Allemagne, une réaction attendue à domicile
Défaits par le Portugal (1-2) après avoir pourtant ouvert le score, les Allemands n’ont pas su résister aux assauts de la Seleção. Cette défaite met fin à une série de 25 ans sans revers face aux Portugais. Pour Julian Nagelsmann, il s’agit désormais de sauver la face devant le public allemand. Malgré quelques absences, l’ossature de l’équipe devrait rester stable, avec des cadres comme Ter Stegen, Kimmich ou Wirtz titulaires. Des ajustements sont attendus, notamment avec les probables titularisations de Füllkrug et Gnabry, afin de relancer une dynamique avant l’Euro 2024 organisé à domicile.
Une affiche sans titre mais pleine d’enjeux
Si cette finale pour la 3e place ne permet pas de décrocher un trophée, elle n’est pas dénuée d’importance. Elle offre aux deux sélectionneurs l’opportunité de tester de nouvelles formules et de remotiver des groupes qui visent plus loin. Pour Deschamps, affirmer que son équipe peut rebondir rapidement est essentiel, notamment dans la perspective de la préparation au Mondial 2026. Côté allemand, Nagelsmann veut conserver l’élan positif amorcé depuis sa prise de fonction. Ce duel entre nations historiques du football promet donc d’être engagé, malgré son statut de « petite finale ».