La tension est palpable à Lisbonne entre le Sporting CP et son buteur vedette Viktor Gyökeres. Absent au début du stage de pré-saison, l’attaquant suédois cherche à forcer un départ, alors qu’Arsenal multiplie les tentatives pour le recruter. Face à cette situation, le président du club, Frederico Varandas, a tenu des propos tranchants, affirmant sa fermeté et la ligne dure du club portugais.
Le Sporting fixe ses conditions sans compromis
Frederico Varandas ne laisse aucune place à l’ambiguïté : Viktor Gyökeres ne partira que si sa clause libératoire, estimée à 100 millions d’euros, est levée. Malgré l’intérêt répété d’Arsenal, le président du Sporting a déclaré sans détour : « S’ils ne veulent pas payer la juste valeur marchande de Viktor, nous sommes très à l’aise avec cela pour les trois prochaines années. » Une manière claire de poser le cadre et de montrer que le club ne pliera pas sous la pression.
Une absence remarquée et une stratégie risquée
En refusant de participer au stage de préparation, Gyökeres espère peser sur les négociations. Mais cette décision a déclenché l’agacement de la direction lisboète. L’attaquant suédois, auteur de 54 buts la saison dernière toutes compétitions confondues, est aujourd’hui au cœur d’un bras de fer tendu. Varandas n’a pas mâché ses mots : « Personne n’est au-dessus des intérêts du club. Peu importe qui c’est. » Une déclaration qui cible directement le comportement du joueur, et laisse entrevoir de possibles sanctions disciplinaires.
Une issue attendue d’ici la fin du mercato
Alors qu’Arsenal en a fait sa priorité offensive, l’avenir de Gyökeres reste incertain. Le président du Sporting se montre inflexible, avertissant que la situation sera « réglée avec la fermeture du mercato : une amende salée et des excuses au groupe. » Si aucun accord n’est trouvé dans les semaines à venir, le joueur pourrait être contraint de rester, dans un climat tendu. En attendant, le club campe sur ses positions et le bras de fer ne fait que commencer.
