À l’issue de la première édition élargie du Mondial des Clubs à 32 équipes, organisée aux États-Unis, Gianni Infantino a pris la parole avant la finale entre le PSG et Chelsea. Le président de la FIFA a reconnu certaines limites du format actuel et a assuré que des changements sont envisagés pour la prochaine édition, prévue en 2029.
Une répartition inégale des clubs pointée du doigt
L’un des sujets les plus critiqués par les observateurs concerne la répartition géographique des équipes participantes. Infantino a pris l’exemple du Brésil, représenté par quatre clubs lors de cette édition, contre seulement deux pour l’Angleterre. Il a justifié cette situation par les performances sportives, notamment les victoires en Copa Libertadores. Toutefois, il a admis que ce déséquilibre soulevait une vraie question. Pour le futur, la FIFA envisage d’ajuster la répartition selon un calendrier plus espacé, avec une compétition tous les quatre ans permettant d’élargir la représentation de certains pays européens.
Des conditions climatiques difficiles à gérer
Autre point évoqué par le dirigeant de la FIFA : les conditions météorologiques éprouvantes rencontrées pendant la compétition. La chaleur estivale américaine a nécessité la mise en place de pauses rafraîchissantes et un arrosage intensif des pelouses. Pour les prochaines éditions, Infantino propose de privilégier les stades couverts en journée afin d’améliorer le confort des joueurs et des spectateurs.
Une compétition jeune, appelée à évoluer
Malgré les critiques, Infantino reste confiant dans le potentiel de cette nouvelle version du Mondial des Clubs. Il affirme que cette édition a marqué un tournant dans l’histoire du football de clubs. Selon lui, cette formule doit encore évoluer, mais elle représente déjà une avancée majeure pour la visibilité mondiale des clubs. Des ajustements sont attendus, mais la volonté de la FIFA est claire : inscrire cette compétition dans la durée.
