L’avenir de Nuno Espirito Santo à la tête de Nottingham Forest semble plus incertain que jamais. Malgré une qualification historique pour l’Europa League, les tensions entre l’entraîneur portugais et le propriétaire grec Evangelis Marinakis ne cessent de grandir et jettent une ombre sur la saison des Tricky Trees.
Des tensions qui datent
En fin de saison dernière déjà, Marinakis s’était montré très critique envers son coach, notamment après un match nul contre Leicester (2-2), qui avait définitivement mis fin aux ambitions de Ligue des Champions. Une sortie médiatique qui avait surpris, tant Forest revenait de loin, après avoir retrouvé la Premier League puis s’être rapidement imposé parmi les outsiders. Malgré ce parcours, la relation entre le président et son entraîneur n’a jamais semblé totalement apaisée.
L’aveu de Nuno Espirito
Présent ce vendredi en conférence de presse, l’ancien coach de Tottenham et des Wolves a reconnu à demi-mot que sa situation était fragile : « Là où il y a de la fumée, il y a du feu. J’ai toujours eu une très bonne relation avec le propriétaire – la saison dernière, nous étions très proches et nous parlions quotidiennement. Cette saison, ça ne va pas très bien, mais je crois toujours que le dialogue est important, car je me préoccupe de l’équipe et de la saison qui nous attend. Notre relation a changé et nous ne sommes plus aussi proches. Non, ce n’est pas une bonne chose. Je pense que tout le monde au club devrait être ensemble, mais ce n’est pas la réalité. »
Une saison sous pression
Ces déclarations renforcent l’idée que le Portugais pourrait ne pas s’inscrire dans la durée à Nottingham. Conscient des attentes de son président, il sait qu’un mauvais départ en Premier League ou en Europa League pourrait sceller son sort. Les supporters, eux, restent partagés : certains saluent son travail et la progression de l’équipe, d’autres craignent que les conflits internes n’entravent les ambitions du club.
