Plusieurs semaines après son départ, Khvicha Kvaratskhelia continue de hanter Naples, tant dans les esprits que sur le terrain. Un vide laissé en attaque que peine à combler Antonio Conte, confronté à un casse-tête offensif en pleine lutte pour le Scudetto.
L’entraîneur napolitain ne cache d’ailleurs pas son amertume : « Il est inévitable qu’en huit mois, beaucoup de choses ne puissent être faites. J’avais dit que Naples n’était pas une équipe de transition, puis Kvara est parti. Je n’ai pas envie de confirmer tout ce que j’ai dit. Je ne veux pas passer pour un menteur, pour quelqu’un dont les paroles sont ignorées », a-t-il confié, visiblement agacé.
Neres, une relève encore trop fragile
Le départ du prodige géorgien a laissé un trou béant dans le couloir offensif. Censé en être le successeur numérique, David Neres n’a toujours pas trouvé son rythme. L’ailier brésilien enchaîne les blessures et ne parvient pas à s’imposer comme une véritable alternative, au grand dam du staff technique.
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En battant Monza (0-1), Naples a rejoint provisoirement l’Inter Milan en tête du classement de la Serie A en attendant le déplacement des coéquipiers de Lautaro Martinez ce dimanche à Bologne. Le club piémontais est toujours dans la course pour conserver son titre de champion d’Italie. Mais la moindre faiblesse pourrait coûter cher dans un sprint final haletant. Pour espérer un nouvel exploit sous l’ère Conte, les Napolitains devront faire front… même sans Kvaratskhelia.
