Malgré l’élimination de Fluminense face à Chelsea (0-2) en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs, l’entraîneur Renato Portaluppi a profité de la scène mondiale pour défendre une cause qui lui tient à cœur : la reconnaissance du coaching brésilien, souvent éclipsé par la hype des entraîneurs européens.
Une transformation express saluée
Renato Portaluppi n’a pas caché sa fierté après le parcours remarquable de Fluminense dans la compétition. Arrivé sur le banc il y a seulement trois mois, le technicien a métamorphosé une équipe en souffrance en véritable outsider mondial : « En trois mois, on est passés d’une équipe en difficulté à un prétendant sérieux. Je ne peux qu’être fier de mes joueurs. »
Sous sa direction, le club carioca a éliminé l’Inter Milan et bousculé Chelsea, preuve que le travail local peut rivaliser avec les meilleurs.
Le ras-le-bol du « tout-européen »
Mais plus que le parcours de son équipe, c’est le manque de reconnaissance des entraîneurs brésiliens qui a poussé Portaluppi à s’exprimer : « Je n’ai rien contre les coachs étrangers, mais on parle toujours d’eux, jamais des nôtres. »
Dans un football mondial de plus en plus dominé médiatiquement par les entraîneurs européens (Guardiola, Klopp, Ancelotti…), le Brésilien réclame une place équivalente pour les techniciens locaux, dont les résultats sont souvent sous-estimés.
Une promesse pour la suite
Malgré la défaite, Portaluppi a insisté sur la continuité de l’exigence au niveau national : « Nos supporters attendront la même passion au championnat. Nous allons répondre présents. »
En championnat brésilien, Fluminense espère capitaliser sur cette dynamique pour s’installer durablement dans le haut du tableau, avec un message fort : le savoir-faire brésilien n’a rien à envier à l’Europe.
