De retour sur les bancs après une pause éprouvante, Maurizio Sarri a levé le voile sur une offre astronomique venue d’Arabie Saoudite, qu’il a refusée par choix personnel. L’ancien entraîneur de la Lazio s’est confié avec sincérité sur les raisons de son départ, les défis personnels rencontrés, et sa vision du football au-delà de l’argent.
Sarri, une pause dictée par des circonstances personnelles
Dans un entretien accordé à Sportitalia, Sarri est revenu sur son départ de la Lazio, en mars 2024 : « Lorsqu’un proche traverse des problèmes de santé graves, la tête n’y est plus. Je ne pouvais pas continuer dans ces conditions. Ce n’était pas un burn-out, simplement une fatigue émotionnelle. »
L’entraîneur italien de 66 ans a souligné combien ces événements l’avaient affaibli psychologiquement, l’empêchant de gérer la pression habituelle du haut niveau.
Une proposition saoudienne digne d’un conte des mille et une nuits
Malgré ce passage difficile, Sarri est resté sollicité. Cet été encore, un club saoudien lui a proposé un contrat mirobolant. « Leur offre était irréelle. Un mois de salaire là-bas équivalait à une année entière à la Lazio », a-t-il révélé.
Mais l’homme à la casquette emblématique a tenu bon : « L’argent n’a jamais été ma priorité. Je suis revenu pour la passion du football, pas pour remplir mon compte en banque. »
La passion plutôt que le luxe
En refusant l’eldorado saoudien, Maurizio Sarri envoie un message fort : tous les entraîneurs ne sont pas motivés par l’argent. Pour lui, seule la flamme du jeu compte. « Si je vais quelque part, c’est parce que j’ai envie d’y être. En Arabie, je ne ressens rien. Aucun frisson, aucun projet qui me parle. »