Alors que le Paris Saint-Germain dispute ce dimanche son huitième de finale de la Coupe du monde des clubs, l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) est montée au créneau.
Par le biais d’un communiqué cinglant, le syndicat des joueurs professionnels français dénonce les dérives du nouveau format de la compétition mondiale organisée par la FIFA. À travers des mots forts, l’UNFP accuse Gianni Infantino et son entourage de faire fi de la santé des joueurs et de la régularité des calendriers nationaux.
Une attaque frontale contre la FIFA
Le ton du communiqué ne laisse aucune place à l’ambiguïté. L’UNFP s’en prend directement à Gianni Infantino, qu’elle accuse de vivre « du haut de sa tour d’ivoire », déconnecté des réalités du football professionnel. Selon le syndicat, la Coupe du monde des clubs impose un calendrier absurde, aux conséquences physiques et mentales lourdes pour les joueurs. Le texte va même jusqu’à parler d’un « jeu de massacre » en dénonçant une logique purement financière au détriment du bien-être des premiers acteurs du jeu.
Une compétition qui ignore les conventions
L’un des points les plus critiqués par l’UNFP concerne le non-respect des périodes de repos prévues dans les conventions collectives. En France, la Charte du football professionnel prévoit une coupure d’au moins trois semaines entre deux saisons. Or, le PSG joue actuellement son 62e match de la saison, alors que plusieurs clubs de Ligue 1 ont déjà repris l’entraînement pour 2025-2026. Pour l’UNFP, cette situation est intenable.
Le PSG bientôt à bout de souffle
La situation du PSG est particulièrement emblématique. Qualifié pour les phases finales de la Coupe du monde des clubs, le club parisien pourrait jouer jusqu’au 13 juillet. Problème : il est censé débuter sa saison 2025-2026 dès le 17 ou 18 août, face à Nantes. Une demande de report du match a été refusée. Entre fatigue accumulée et préparation tronquée, le PSG pourrait donc aborder sa nouvelle saison sur les rotules — et l’UNFP n’est pas la seule voix à s’inquiéter de cette dérive.
