Luis Enrique réagit sans filtre après la gifle infligée par Chelsea en finale du Mondial des clubs

Par N .M
3 min de lecture

Au lendemain de la lourde défaite du Paris Saint-Germain face à Chelsea (3-0) en finale de la Coupe du Monde des Clubs, l’entraîneur parisien Luis Enrique a livré une conférence de presse sans détour.

Visiblement affecté, mais refusant de se positionner en victime, le technicien espagnol a alterné entre lucidité tactique, critiques voilées et défense personnelle. Le ton, oscillant entre amertume et fierté blessée, a illustré à quel point cette déroute laisse des traces dans les rangs parisiens.

Une entrée de match ratée, un aveu de supériorité

Dès les premières minutes de son intervention, Luis Enrique a reconnu sans détour la supériorité de l’adversaire : « Ils ont mieux démarré que nous. Ils étaient pleins d’énergie, plus incisifs, plus tranchants. » Un constat d’échec assumé, qui reflète la domination totale de Chelsea dans les premières phases du match. L’entraîneur du PSG n’a pas tenté d’édulcorer la réalité : Paris a été surclassé dès l’entame, incapable d’endiguer les vagues offensives adverses.

Piques à peine voilées et mise au point sur son image

Luis Enrique, souvent critiqué pour ses choix tactiques ou sa communication, n’a pas caché son agacement envers certains supporters et observateurs : « Il y a toujours des gens qui critiquent. Ça ne me dérange pas. » Il a même lancé, avec une ironie amère : « C’est bien de se moquer des supporters du PSG. » Ce ton piquant témoigne d’un entraîneur qui entend rester droit dans ses bottes, même dans l’adversité. Il a également profité de l’occasion pour redéfinir sa philosophie du sport : « Je ne suis pas un perdant. Un perdant, c’est celui qui abandonne. »

Une dernière sortie avant la coupure estivale

Pour conclure son intervention, Luis Enrique a appelé à tourner la page et à se concentrer sur la suite : « Il faut profiter des vacances maintenant. » Malgré l’ampleur du revers, le coach espagnol refuse de s’enfermer dans la défaite. S’il concède que cette finale fut un échec, il garde une certaine confiance en lui, affirmant : « Peut-être que je suis trop égocentrique, mais tous ceux qui me connaissent m’apprécient. » Une déclaration qui laisse transparaître autant la blessure que la détermination d’un entraîneur qui n’a pas dit son dernier mot.

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