Le saviez-vous ? Les cartons sont nés d’un malentendu linguistique

Par N .M
2 min de lecture

Les cartons rouges et jaunes font aujourd’hui partie intégrante du football. Ils rythment les matchs, sanctionnent les fautes, et permettent aux arbitres de faire respecter les règles de manière claire. Pourtant, leur apparition dans le jeu est relativement récente. Avant leur invention, les expulsions ou avertissements se faisaient sans support visuel, ce qui pouvait créer des malentendus sur le terrain — parfois avec des conséquences surprenantes.

Une confusion qui a marqué l’histoire

Lors de la Coupe du Monde 1966 en Angleterre, un moment clé a révélé les limites de la communication verbale entre arbitres et joueurs. Le capitaine argentin Antonio Rattín, expulsé lors d’un match contre l’Angleterre, ne comprenait pas qu’il devait quitter le terrain, faute de parler anglais. Ce quiproquo a semé la confusion, provoqué la colère des joueurs et ralenti le déroulement du match. Cet incident a poussé les instances du football à chercher une solution plus claire et universelle pour signaler les sanctions.

Une idée lumineuse inspirée… des feux de signalisation

C’est Ken Aston, alors responsable de l’arbitrage à la FIFA, qui a eu l’idée simple mais ingénieuse d’utiliser des couleurs pour signaler les décisions arbitrales. En observant un feu de circulation, il a eu l’inspiration : jaune pour un avertissement, rouge pour une expulsion. Les cartons ont été introduits officiellement lors de la Coupe du Monde 1970 au Mexique, avant d’être adoptés à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, ils sont devenus des symboles universels dans le sport, compris dans tous les stades, quelle que soit la langue parlée.

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