Le président du Fenerbahçe sort enfin du silence sur José Mourinho

Par N .M
2 min de lecture

Le départ de José Mourinho du Fenerbahçe, officialisé le 29 août dernier, continue de faire réagir. Une semaine après cette séparation retentissante, le président du club turc, Ali Koç, a livré ses vérités. Dans un entretien accordé à Hurriyet, il a justifié la décision de tourner la page avec le « Special One », en mettant en avant autant des raisons sportives que relationnelles.

Une élimination jugée inacceptable

Pour Ali Koç, l’échec contre Benfica en barrages de Ligue des Champions n’était pas en soi une catastrophe. En revanche, c’est la manière qui a provoqué la rupture. Le dirigeant estime que son équipe a montré un visage trop timoré, loin des standards attendus : « Être éliminé par Benfica n’était pas un problème, mais la façon dont nous avons été sortis était inacceptable. Nous devons dominer nos adversaires en Turquie. » Une critique directe du jeu défensif prôné par Mourinho, considéré trop frileux pour le championnat local.

Mourinho,des tensions avec l’effectif et le board

Au-delà du terrain, le climat interne s’est progressivement détérioré. Mourinho aurait entretenu des rapports tendus avec plusieurs membres du conseil d’administration. Sa gestion des joueurs locaux, souvent laissés sur le banc comme Ismail Yuksek ou Irfan Can Kahveci, a été pointée du doigt et perçue comme un manque de considération. Une attitude jugée incompatible avec la culture et les attentes du club.

Des résultats loin des ambitions du club

Sur le plan comptable, le bilan du Portugais n’a pas suffi à sauver son poste. En 62 matchs à la tête du Fenerbahçe, il affiche 37 victoires, 14 nuls et 11 défaites, mais aucune victoire contre les cadors de Süper Lig et aucun trophée soulevé. Des statistiques insuffisantes pour un club habitué à lutter pour le titre. La décision de se séparer de Mourinho apparaît ainsi comme l’aboutissement logique d’une collaboration marquée par la frustration.

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