Kheira Hamraoui, ancienne joueuse du Paris Saint-Germain (PSG), a déposé une plainte pour harcèlement moral contre son ancien club. Cette démarche, annoncée récemment, soulève des questions sur le traitement des joueuses au sein des clubs professionnels et relance le débat sur les pratiques managériales dans le football féminin.
Une plainte révélatrice des tensions internes au PSG
L’ancienne milieu de terrain du PSG, agressée en novembre 2021 dans une affaire liée à une rivalité avec une coéquipière, dénonce aujourd’hui une mise à l’écart injustifiée après sa période de convalescence. Elle considère cette exclusion comme une stratégie du club pour la pousser à quitter l’équipe, une situation qui soulève des interrogations sur les conditions de travail et la gestion humaine au sein du club.
Les suites judiciaires en cours et les enjeux pour le football féminin
Le parquet de Paris examine actuellement la plainte de Kheira Hamraoui afin de déterminer les mesures appropriées. Parallèlement, l’ancienne joueuse a saisi les prud’hommes pour dénoncer les pratiques qu’elle a subies. Son avocat insiste sur l’importance de reconnaître les joueuses comme des professionnelles à part entière, méritant un traitement respectueux et équitable au-delà de leurs performances sportives.
Un contexte plus large de critiques envers le PSG et les clubs de football
Cette plainte s’inscrit dans un contexte plus vaste où le PSG fait face à plusieurs accusations, dont celles de Kylian Mbappé contre des injures publiques présumées orchestrées par le club. En parallèle, des enquêtes sont en cours sur des pratiques managériales contestées, comme la mise à l’écart forcée, pointée du doigt par le syndicat des joueurs et plusieurs associations luttant contre le harcèlement et la discrimination dans le sport.