José Mourinho fait de nouveau parler de lui au Portugal. Vingt-cinq ans après une première aventure très courte, le célèbre entraîneur portugais revient s’installer sur le banc du Benfica Lisbonne.
Officiellement nommé jusqu’en 2027, le « Special One » retrouve ainsi le club où il avait débuté sa carrière principale en tant que coach. Ce retour intervient dans un contexte particulier, puisque Benfica traverse une période agitée sur le plan sportif et institutionnel. Entre ambitions européennes, attentes des supporters et tensions en coulisses, le défi qui attend Mourinho est immense.
Un retour symbolique dans son club formateur
L’annonce du retour de José Mourinho au Benfica Lisbonne a surpris de nombreux observateurs. À 62 ans, l’entraîneur lusitanien revient là où tout avait commencé en 2000, à l’époque pour un passage express de seulement onze rencontres. Aujourd’hui, son profil de manager charismatique et expérimenté séduit les dirigeants lisboètes, désireux de relancer une dynamique positive. Limogé récemment de Fenerbahçe, où il avait échoué à ramener le titre de champion de Turquie, Mourinho s’offre une nouvelle opportunité de prouver qu’il reste une figure incontournable du football européen.
Le palmarès du « Special One » au cœur des attentes
Peu de techniciens peuvent se vanter d’un palmarès comparable à celui de Mourinho. De Porto à Chelsea, en passant par l’Inter Milan, le Real Madrid et Manchester United, il a collectionné trophées nationaux et titres continentaux. Son nom reste indissociable de la Ligue des champions, remportée à deux reprises (2004 et 2010), et de la Premier League, qu’il a dominée à plusieurs reprises. Toutefois, ses dernières expériences ont laissé un goût plus amer, marquées par des passages mitigés en Angleterre, en Italie et récemment en Turquie. Les supporters du Benfica espèrent que son expérience saura transformer l’équipe et lui redonner son prestige européen.
Un Benfica sous pression et en quête de stabilité
Si le retour de Mourinho attire l’attention, le contexte au Benfica reste complexe. L’équipe a connu un début de saison irrégulier, alternant une Supercoupe remportée contre le Sporting et une élimination surprise face à Qarabag en Ligue des champions. À cela s’ajoute une ambiance politique tendue au sein du club, avec des élections prévues en octobre et un président, Rui Costa, contesté par une partie des socios. Dans ce climat, l’arrivée de Mourinho apparaît comme un signal fort : celui d’un entraîneur capable de fédérer les supporters et de replacer Benfica dans la lutte pour les grands titres.
