Recruté librement à l’été 2024 après la fin de son aventure avec le FC Porto, Mehdi Taremi peine à s’imposer à l’Inter Milan. Un an seulement après son arrivée, le club lombard chercherait déjà à lui trouver une porte de sortie. Un contexte compliqué, amplifié par l’absence forcée de l’international iranien lors de la Coupe du Monde des Clubs aux États-Unis, en raison des tensions politiques dans son pays.
Une première saison décevante en Italie
Espéré comme une recrue d’appoint capable d’apporter son expérience européenne, Mehdi Taremi n’a pas réussi à trouver sa place dans l’effectif nerazzurro. L’ancien buteur de Porto n’a inscrit que 3 buts en 43 matchs toutes compétitions confondues, un rendement bien en deçà des attentes. L’attaquant de 33 ans a été le plus souvent utilisé comme remplaçant, peinant à rivaliser avec la concurrence au sein de l’attaque interiste.
Mehdi Taremi, une situation contractuelle qui pèse
Sous contrat jusqu’en juin 2027, Taremi perçoit un salaire annuel net estimé à 3 millions d’euros. Un montant conséquent pour un joueur au rendement limité, ce qui pousse les dirigeants de l’Inter à envisager sérieusement un transfert. L’absence du joueur à la Coupe du Monde des Clubs a confirmé ses difficultés d’intégration, et renforcé la volonté du club milanais de relancer son secteur offensif.
Des prétendants venus d’Angleterre et de Turquie
Malgré une saison mitigée, plusieurs clubs suivraient de près la situation de Taremi. Parmi eux, Fulham en Premier League ainsi que les formations turques du Fenerbahçe et du Beşiktaş. Ce dernier envisagerait même Taremi comme successeur potentiel de Ciro Immobile, dont un retour en Serie A, notamment du côté de Bologne, est évoqué. Reste à savoir si ces pistes se concrétiseront rapidement, alors que l’Inter espère alléger sa masse salariale et réajuster son effectif avant la reprise.
