Ancienne figure du football international, Giuseppe Rossi n’a pas caché son désaccord avec l’organisation actuelle de la Coupe du Monde des Clubs. Désormais vice-président des New York Cosmos, l’ex-attaquant de la Fiorentina, Villarreal ou encore Manchester United, a exprimé un point de vue tranché à l’égard de cette compétition. Dans un entretien accordé à l’agence ANSA, Rossi a dénoncé ce qu’il considère comme une tentative d’ »américanisation » du football, au détriment de son essence mondiale et de ses joueurs.
Une critique virulente du format et de l’organisation
Giuseppe Rossi n’a pas pris de pincettes pour qualifier la Coupe du Monde des Clubs de « farce ». Il a pointé du doigt la volonté des organisateurs de transformer le football en produit de spectacle, mettant de côté le rôle central des joueurs. Selon lui, le choix de disputer la finale sur la côte Est des États-Unis, en plein été, est incompréhensible en raison des conditions climatiques défavorables. Pour l’ancien international italien, cette décision illustre un manque de considération envers les acteurs principaux du jeu, à savoir les footballeurs eux-mêmes.
Un désaccord sur la vision américaine du football
Rossi a clairement exprimé son opposition à une forme de « reformatage » du football selon les codes américains. S’il reconnaît que le sport doit évoluer, il rejette l’idée d’une mise en scène excessive qui éloigne le jeu de ses fondements. Il insiste sur le caractère universel du football, affirmant qu’il ne peut être ni confiné à l’Europe, ni redéfini par les standards nord-américains. Pour lui, le sport roi appartient à tous, et son développement ne doit pas se faire au prix de son identité.
Un espoir pour la Coupe du Monde 2026
Malgré ses critiques, Giuseppe Rossi a reconnu un aspect positif à cette édition de la Coupe du Monde des Clubs : l’engouement qu’elle a suscité chez les supporters américains. Il espère que cette dynamique profitera à la Coupe du Monde 2026, co-organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique. Pour Rossi, cette compétition planétaire pourrait être l’occasion de recentrer le football sur ses valeurs fondamentales, à condition que les leçons tirées des erreurs actuelles soient prises en compte.