Erik ten Hag a récemment surpris les fans néerlandais en refusant de prendre les rênes du FC Twente, son club formateur et véritable “grand amour”. Malgré l’attachement historique au club, l’ancien entraîneur de Manchester United a préféré conserver l’indemnité de licenciement que lui doit le Bayer Leverkusen après son limogeage éclair en Bundesliga.
Un choix motivé par l’indemnité de licenciement
Limogé seulement deux matchs après son arrivée au Bayer Leverkusen, Ten Hag doit percevoir près de 4,3 millions de livres sterling, soit plus de 5 millions d’euros. Une somme qu’il perdrait s’il acceptait de reprendre immédiatement un poste d’entraîneur. Libre de tout contrat, il a donc choisi de décliner l’offre de Twente, actuellement en difficulté en Eredivisie, 13e du classement après cinq journées. Ce choix illustre la complexité des décisions financières dans le football moderne, même pour un technicien légendaire.
Ten Hag, un attachement profond à Twente
Le refus de Ten Hag a surpris de nombreux supporters, tant son lien avec Twente est fort. Formé au club, il y a joué 262 matchs et remporté la Coupe des Pays-Bas en 2001. Le technicien de 55 ans avait souvent évoqué son affection pour le club, le qualifiant de “grand amour”. Pour beaucoup de fans, sa présence aurait pu aider Twente à remonter dans le classement et retrouver de la stabilité après un début de saison difficile.
Des critiques sur les réseaux sociaux
La décision de privilégier la sécurité financière a été vivement commentée sur les réseaux sociaux. Certains internautes estiment que Ten Hag aurait pu mettre son expertise au service de son club formateur malgré les risques financiers, tandis que d’autres comprennent son choix pragmatique. Quoi qu’il en soit, ce refus souligne les dilemmes auxquels sont confrontés les entraîneurs dans le football professionnel, où loyauté et sécurité économique s’entrechoquent souvent.