Davide Ancelotti a longtemps évolué dans l’ombre de son père Carlo, l’un des entraîneurs les plus titrés et respectés de sa génération. Désormais à la tête de Botafogo, le jeune technicien italien s’est exprimé avec franchise sur les attentes qui pèsent sur ses épaules depuis qu’il a quitté le rôle d’adjoint. Entre héritage familial et quête d’identité, il entame un nouveau chapitre de sa carrière.
Ancelotti, un nom prestigieux mais lourd à assumer
Devenir entraîneur tout en étant le fils de Carlo Ancelotti implique un poids particulier. Davide le reconnaît : porter un tel nom dans le monde du football n’est pas anodin. Ce n’est pas simplement une étiquette, c’est une comparaison permanente. Chaque décision, chaque résultat, est analysé à travers le prisme de l’héritage paternel. Si certains y voient un avantage, Davide y perçoit aussi une immense exigence. Il confie que le regard extérieur attend de lui une forme d’excellence immédiate, comme si le talent d’entraîneur pouvait se transmettre génétiquement.
Un apprentissage de haut niveau aux côtés des plus grands
Avant de prendre les rênes d’une équipe en solo, Davide Ancelotti a bâti sa propre expérience en tant qu’adjoint dans les plus grands clubs d’Europe. Du Bayern Munich à Everton, en passant par Naples, puis le Real Madrid, il a observé, appris et contribué dans l’ombre. Ce parcours lui a permis de développer sa propre approche, tout en s’imprégnant des méthodes d’un entraîneur aussi respecté que son père. Cette expérience précieuse constitue aujourd’hui son socle pour affronter les défis en tant qu’entraîneur principal.
Botafogo, un premier test à haute pression
En rejoignant Botafogo, Davide Ancelotti s’éloigne de l’Europe pour écrire sa propre histoire sur un autre continent. Le choix du Brésil peut sembler audacieux, mais il s’inscrit dans une volonté claire : se forger une identité indépendante. À la tête d’un club historique, il doit gérer les ambitions locales, intégrer une culture footballistique différente et construire un collectif solide. C’est un vrai test, loin des projecteurs madrilènes, mais qui pourrait lui permettre de tracer son propre chemin dans un univers où son nom est à la fois un atout et un défi.