Alors que l’organisation de la Coupe du monde 2034 lui est déjà attribuée, l’Arabie saoudite se dit prête à relever un nouveau défi : accueillir une compétition élargie à 64 équipes. Une déclaration ambitieuse confirmée par le ministre saoudien des Sports, le prince Abdulaziz bin Turki Al-Faisal, dans une interview accordée aux médias locaux en marge du Grand Prix de Formule 1 d’Arabie saoudite à Djeddah.
« Nous sommes prêts, ou nous le serons. Si la FIFA prend cette décision et estime qu’elle est bonne pour tous, alors nous serons plus que ravis de la respecter », a affirmé le prince, affichant la détermination de son pays à s’aligner sur les projets futurs de la FIFA.
Une volonté d’alignement sur les nouvelles ambitions de la FIFA
Depuis le succès logistique de la Coupe du monde 2022 au Qatar et la confirmation du passage à 48 équipes pour l’édition 2026, la FIFA n’écarte pas la possibilité d’un nouveau format à 64 nations. Une évolution qui renforcerait encore davantage la dimension mondiale du tournoi.
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L’Arabie saoudite, qui investit massivement dans le sport depuis plusieurs années – notamment à travers sa Saudi Pro League et ses projets d’infrastructures sportives – souhaite se positionner comme un acteur clé du football international. L’organisation d’un Mondial élargi s’inscrirait dans cette stratégie globale de rayonnement.
Défis logistiques, ambitions globales
Accueillir 64 sélections représenterait un véritable défi organisationnel, en termes de stades, d’infrastructures hôtelières et de transports. Mais Riyad affirme avoir les moyens et la volonté de répondre aux exigences les plus élevées.
Avec cette déclaration, l’Arabie saoudite envoie un message clair : elle veut être bien plus qu’un hôte, elle ambitionne d’être un pionnier dans la nouvelle ère du football mondial.
