À dix jours de la cérémonie du Ballon d’Or 2025, prévue le 22 septembre, un changement important agite le monde du football. Trois nations ont été écartées du panel des votants et ne pourront plus participer à l’élection de la prestigieuse récompense individuelle. Une décision qui suscite débats et polémiques, même si elle s’inscrit dans le cadre de la réforme engagée depuis 2022 par France Football.
Trois nations perdent leur droit de vote
La Trinité-et-Tobago, la Namibie et l’Arménie ne feront pas partie du jury en 2025. La raison est simple : ces trois pays sont sortis du top 100 du classement FIFA, critère indispensable pour conserver un droit de vote. Une règle stricte qui vise à renforcer la crédibilité du Ballon d’Or et à limiter les dérives observées par le passé.
Ballon d’Or : De nouveaux pays intègrent le panel
Pour compenser ces retraits, trois nouveaux pays font leur entrée dans le cercle restreint des votants : le Guatemala, le Mozambique et le Kosovo. Ces nations, toutes présentes dans le top 100 FIFA, disposeront désormais d’un représentant chargé d’élire le meilleur joueur du monde. Cette rotation annuelle reflète la volonté d’adapter en permanence le jury à l’évolution du football international et de donner la parole aux zones émergentes de la planète football.
Une réforme pour plus de crédibilité
Depuis 2022, seuls les journalistes issus des 100 premières nations FIFA sont autorisés à voter pour le Ballon d’Or. Ce changement a été mis en place après plusieurs polémiques dans les années 2010, lorsque certains micro-États avaient produit des votes incohérents, plaçant parfois des joueurs locaux devant Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo. L’objectif de cette réforme est clair : éviter les votes fantaisistes et garantir un palmarès à la hauteur du prestige du trophée.
