Arsenal surprend cette saison par sa solidité défensive. Avec seulement trois buts encaissés en huit journées, les Gunners trônent en tête du classement, laissant penser que, cette fois, la réussite pourrait passer par l’arrière plutôt que par l’attaque.
Une muraille à toute épreuve
Après avoir terminé deuxième lors des deux dernières saisons malgré la meilleure défense du championnat, Arsenal semble vouloir transformer sa rigueur défensive en véritable arme de titre. Avec une moyenne de seulement 0,38 but concédé par match, l’équipe d’Arteta pourrait terminer la saison en encaissant à peine 14 buts, un chiffre qui ferait tomber le record de Chelsea 2004-2005 (15 buts).
Même si leur attaque reste légèrement en retrait par rapport à la saison 2023-2024, où Arsenal affichait 2,4 buts par match, le bloc défensif impressionne. Si le rythme se maintient, les Gunners pourraient finir la saison avec 71 buts marqués pour seulement 14 encaissés, une performance comparable aux exploits historiques des Blues de Mourinho.
Une défense suffisante pour décrocher le titre ?
Historiquement, peu de clubs ont remporté la Premier League en comptant sur une défense record sans être les meilleurs buteurs. Seules six équipes, soit 18 %, y sont parvenues. Liverpool de Klopp en 2019-2020 avait réussi cet exploit, remportant le championnat malgré 17 buts de moins que Manchester City.
Pour Arsenal, la route est encore longue. Les prochains matchs contre Crystal Palace, Burnley et Sunderland seront déterminants pour maintenir cette série de clean sheets et se rapprocher des records défensifs. Arteta devra aussi viser une série de matchs sans encaisser, à l’image de Chelsea en 2004-2005 ou d’Arsenal en 1998, pour espérer que la défense seule suffise à porter le club vers le titre.
L’attaque d’Arsenal est sous pression
La réussite d’Arsenal dépendra aussi du retour de ses joueurs créatifs : Ødegaard, Gabriel Jesus, Kai Havertz ou Noni Madueke. Leur présence pourrait débloquer l’attaque et compléter ce bloc défensif presque implacable. Mais même en l’absence de rendement offensif maximal, la solidité défensive pourrait suffire à Mikel Arteta pour rêver d’un sacre tant attendu, 21 ans après le dernier titre des Gunners en Premier League.
