L’arrivée d’Alban Lafont en sélection ivoirienne a suscité de nombreux débats sur l’avenir des cages des Éléphants. Le portier de 26 ans, formé à Toulouse et passé par Nantes, a choisi de représenter la Côte d’Ivoire grâce à ses origines maternelles. Alors que certains imaginaient un changement immédiat dans la hiérarchie, le sélectionneur Emerse Faé a tenu à clarifier la situation.
Lafont, un renfort de poids dans la sélection ivoirienne
Appelé une seule fois en équipe de France sans jamais jouer, Alban Lafont a finalement opté pour la Côte d’Ivoire. Actuellement au Panathinaïkos, il n’a pas encore disputé de match officiel cette saison, mais son expérience et son parcours en Ligue 1 font de lui un atout précieux. Faé l’a justifié en conférence de presse : malgré son manque de temps de jeu, Lafont est en forme et devrait retrouver rapidement la compétition en club. Sa convocation pour les éliminatoires du Mondial 2026 face au Burundi et au Gabon marque donc un tournant symbolique pour les Éléphants.
Yahia Fofana, un statut conforté malgré la concurrence
Si l’arrivée de Lafont a pu faire croire à un chamboulement, Emerse Faé a été catégorique : Yahia Fofana reste le gardien numéro un. Titulaire lors de la dernière CAN, le portier d’Angers a donné entière satisfaction et conserve la confiance du staff. Selon le sélectionneur, Lafont vient avant tout pour s’intégrer et découvrir ses nouveaux coéquipiers. Ce choix démontre la volonté de maintenir une stabilité dans l’équipe tout en préparant progressivement l’avenir.
Une concurrence saine pour renforcer les Éléphants
La présence de deux gardiens de haut niveau ne peut qu’être bénéfique à la Côte d’Ivoire. Faé veut instaurer une concurrence positive qui poussera chacun à donner le meilleur de lui-même. Lafont devra donc prouver sa valeur sur la durée, tandis que Fofana aura à cœur de confirmer son statut de titulaire. Cette rivalité sportive devrait offrir plus de sécurité et d’assurance à l’équipe nationale, dans une période décisive pour la qualification à la Coupe du monde 2026.
