Tottenham compte sur ses nouvelles recrues offensives, mais le début de saison ne sourit pas aux trois attaquants français du club londonien. Randal Kolo Muani, Mathys Tel et Wilson Odobert découvrent un environnement marqué par une forte concurrence et une hiérarchie encore difficile à bousculer. À l’approche du déplacement des Spurs à Brighton ce samedi (16h), leur situation reste contrastée, entre patience, adaptation et espoirs de progression.
Randal Kolo Muani, une adaptation en cours
Arrivé avec l’étiquette d’un attaquant confirmé, Randal Kolo Muani n’a pas encore trouvé sa pleine mesure à Tottenham. Utilisé principalement en sortie de banc, comme face à Villarreal cette semaine (1-0), l’international français peine à s’imposer comme un titulaire indiscutable. Son profil polyvalent, capable de jouer dans l’axe ou sur les côtés, reste un atout, mais il devra convaincre Thomas Frank, un entraîneur exigeant en termes de pressing et de discipline tactique. À 26 ans, Kolo Muani sait que son expérience en Bundesliga et en sélection française doit rapidement se traduire par des performances décisives en Premier League.
Mathys Tel, le pari de la jeunesse
À seulement 20 ans, Mathys Tel incarne l’avenir de l’attaque des Spurs. Talent brut formé au Bayern Munich, il possède une vitesse et une explosivité qui séduisent les observateurs. Toutefois, son manque d’expérience au plus haut niveau se ressent encore. Pour s’imposer, Tel doit non seulement progresser dans la régularité, mais aussi accepter une montée en puissance progressive. Tottenham compte sur lui sur le long terme, mais la densité offensive actuelle le relègue pour l’instant à un rôle de joker de luxe.
Wilson Odobert, un profil encore en apprentissage
Wilson Odobert, ex-pépite de Reims, a choisi Tottenham pour franchir un cap dans sa carrière. Rapide, technique et percutant, il doit cependant s’adapter à l’intensité et aux exigences physiques de la Premier League. Son temps de jeu reste limité, mais les Spurs croient en son potentiel. À seulement 20 ans, le Français doit saisir chaque opportunité pour prouver qu’il peut être plus qu’un simple remplaçant. Son avenir dépendra de sa capacité à hausser son niveau face à une concurrence relevée.
