Le couperet est tombé. Au lendemain de la lourde défaite en finale de la Ligue des champions face au Paris Saint-Germain (0-5), Simone Inzaghi a officiellement quitté son poste d’entraîneur de l’Inter Milan. Le club lombard a confirmé la nouvelle mardi dans un communiqué, saluant « la grande passion » du technicien italien durant ses quatre années passées sur le banc.
Un divorce dans un climat pesant
Si la direction nerazzurra n’évoque pas explicitement l’humiliation subie à Munich, le contexte sportif pesait lourd. L’Inter conclut sa saison sans le moindre titre : vice-champion de Serie A à un point de Naples, battu en finale de Supercoupe, et éliminé en demi-finale de la Coupe d’Italie. La déroute face au PSG a symbolisé la fin d’un cycle pour un effectif usé et un entraîneur sur la sellette.
Dans son message d’adieu, Simone Inzaghi a exprimé sa reconnaissance envers le club et les tifosi : « Tous les jours, ma première et ma dernière pensée étaient consacrées à l’Inter », a-t-il écrit, remerciant l’ensemble des acteurs du club pour leur engagement.
Cap sur l’Arabie saoudite pour Inzaghi ?
Selon plusieurs médias italiens, Inzaghi devrait rebondir à Al-Hilal en Arabie saoudite, où un contrat de 50 millions d’euros sur deux ans l’attend. À 49 ans, l’ancien entraîneur de la Lazio s’apprête à ouvrir une nouvelle page de sa carrière loin de la Serie A, après avoir mené l’Inter à un titre de champion, deux Coupes d’Italie et trois Supercoupes.
Du côté de Milan, l’heure est désormais à la réflexion. Le nom de Cesc Fabregas, récent artisan de la montée de Côme en Serie A, circule avec insistance pour lui succéder. Le chantier de l’après-Inzaghi est officiellement lancé.
