Le feuilleton judiciaire opposant Michel Platini et Sepp Blatter à la justice suisse touche à sa fin. Le parquet helvétique a annoncé ce jeudi qu’il renonçait à interjeter un ultime recours contre l’acquittement des deux anciens dirigeants dans l’affaire des 2 millions de francs suisses. Cette décision met un terme à dix années de procédures, marquées par deux procès et une longue instruction sur le fameux « FIFAgate ».
Une affaire de dix ans enfin close
Le scandale concernait un paiement supposé « déloyal » de 2 millions de francs suisses versé à Michel Platini par Sepp Blatter, pour un rôle de conseiller technique entre 1998 et 2002. Les deux anciens dirigeants avaient été poursuivis pour escroquerie, mais avaient déjà été acquittés en première instance en juillet 2022 à Bellinzone. Leur relaxe en appel, en mars 2025 à Muttenz, avait confirmé leur innocence, et l’annonce du parquet suisse ce jeudi supprime toute possibilité de recours supplémentaire auprès du Tribunal fédéral de Lausanne.
La fin d’un feuilleton judiciaire mouvementé
Pendant dix ans, l’affaire Platini-Blatter a fait l’objet de multiples rebondissements et tensions médiatiques. Le Ministère public de la Confédération helvétique (MPC) avait maintenu la pression en laissant ouverte la possibilité d’un recours final, qui aurait pu prolonger encore les procédures. L’abandon de cette dernière action clôt donc définitivement le dossier, offrant aux deux anciens dirigeants la reconnaissance de leur innocence et mettant fin à une décennie de controverse judiciaire.
Une libération pour Platini et Blatter
Michel Platini, 70 ans, et Sepp Blatter, 89 ans, peuvent désormais tourner la page de cette longue épreuve. « La persécution de la FIFA et de quelques procureurs fédéraux suisses depuis dix ans est maintenant totalement terminée », avait déjà réagi Platini après l’acquittement en appel. L’annulation de tout recours représente non seulement un soulagement personnel, mais aussi la fin officielle d’un chapitre sombre dans l’histoire du football et de la FIFA.
