Mercredi soir, l’Olympique de Marseille s’est incliné 1-0 face à l’Atalanta en Ligue des champions, dans un match marqué par une énorme controverse arbitrale. À la 90e minute, alors que le score était encore nul, les Marseillais ont réclamé un penalty pour une main d’Ederson dans la surface italienne. Une action lourde de conséquences, puisque dans la continuité du jeu, Samardzic a inscrit le but de la victoire pour la Dea.
Une colère légitime du camp marseillais
Au coup de sifflet final, Pablo Longoria et Mehdi Benatia sont descendus sur la pelouse pour demander des explications à l’arbitre espagnol José Maria Sanchez Martinez. La main d’Ederson semble agrandir la surface de son corps, un critère souvent retenu pour siffler penalty. Mais le corps arbitral, après consultation rapide de la VAR, a estimé qu’il n’y avait ni intentionnalité, ni infraction manifeste.
Les joueurs et supporters marseillais ont exprimé leur incompréhension et un profond sentiment d’injustice, d’autant que cette décision a directement précédé le but italien décisif.
La version italienne : une main jugée « fortuite »
Côté transalpin, la lecture de l’action est toute autre. Selon Sky Italia, l’arbitre aurait suivi la logique d’un rebond involontaire : « Le contrôle d’Ederson a été considéré comme imprécis, provoquant un contact fortuit avec sa propre main. Il ne s’opposait pas à un adversaire, d’où la décision de laisser jouer. »
Une explication qui ne convainc guère à Marseille, où l’on estime que la main du Brésilien a bel et bien modifié la trajectoire du ballon. Entre interprétation des règles et frustration sportive, cette décision risque encore de faire parler longtemps du côté de la Canebière.

