L’élimination du Borussia Dortmund face au Real Madrid (3-2) lors des quarts de finale de la Coupe du monde des clubs 2025 a laissé un goût amer à son entraîneur, Niko Kovac.
Mais au-delà du résultat sportif, le technicien croate s’en est violemment pris aux conditions d’organisation de la compétition, pointant du doigt des températures insoutenables qui, selon lui, ont faussé l’équité du tournoi. Le choix de faire jouer des matchs en pleine journée sous un soleil écrasant a été, selon ses termes, « limite » et irresponsable.
Une météo suffocante à Cincinnati
Le Borussia Dortmund a disputé ses deux premiers matchs à Cincinnati, dans une chaleur écrasante. Selon Kovac, les températures ont atteint 45°C sur la pelouse, transformant le terrain en « véritable poêle à frire ». Le coach n’a pas caché sa colère contre la FIFA, accusant l’organisation d’avoir négligé la santé des joueurs. « On ne peut pas jouer un football intense dans ces conditions. L’essence même du jeu disparaît », a-t-il regretté. Ces propos soulignent une inquiétude réelle et partagée, à l’heure où le calendrier international semble de plus en plus déconnecté des réalités physiques.
Une fatigue généralisée dans le vestiaire
Les joueurs de Dortmund ont eux aussi exprimé leur épuisement après la rencontre. Julian Brandt a confié avec honnêteté que certains coéquipiers étaient « soulagés de pouvoir enfin souffler », tandis que Pascal Gross a avoué que le tournoi ne parvenait pas à recréer la magie attendue d’une Coupe du Monde. Ce constat rejoint celui de nombreux observateurs, pour qui l’intensité et le rythme ont été sérieusement altérés par la chaleur et l’accumulation des matchs. Kovac, en voix des joueurs, appelle à une vraie remise en question du format et du calendrier.
Un cri d’alerte pour la FIFA ?
Alors que la FIFA cherche à faire de la Coupe du Monde des clubs une vitrine du football mondial, les critiques de Kovac pourraient ouvrir un débat nécessaire sur le respect du bien-être des joueurs. Jouer sous des chaleurs extrêmes compromet non seulement le spectacle, mais surtout la sécurité des principaux acteurs du jeu. Un point que la FIFA ne pourra pas ignorer si elle veut pérenniser sa compétition phare.