Mondial des Clubs 2025 : un trio arbitral 100 % féminin pour Juventus – Al Ain, une première historique

Par N .M
3 min de lecture

L’édition 2025 de la Coupe du Monde des Clubs, organisée aux États-Unis, sera marquée par un moment historique : pour la première fois, un match de la Juventus dans cette compétition internationale sera arbitré par un trio entièrement féminin. La rencontre face à Al Ain, programmée jeudi 19 juin à 3h du matin (heure de Paris), sera dirigée par l’Américaine Tori Penso, assistée de Brooke Mayo et Kathryn Nesbitt, toutes deux également originaires des États-Unis.

Une avancée majeure pour l’égalité dans l’arbitrage

Cette désignation reflète l’engagement clair de la FIFA en faveur de la diversité et de l’égalité des genres dans le football mondial. À un niveau aussi élevé de compétition, cette décision envoie un message fort : les compétences priment sur le genre, et les femmes ont toute leur place dans l’arbitrage des grandes compétitions masculines.

Déjà reconnue sur la scène internationale, Tori Penso avait notamment dirigé la finale de la Coupe du Monde féminine 2023. Sa présence, avec ses deux assistantes expérimentées, garantit un niveau d’exigence élevé pour ce choc entre la Vieille Dame et le club émirati Al Ain.

Un contraste avec l’arbitrage du match Inter – Monterrey

Alors que l’Inter Milan disputera également cette semaine son premier match de la compétition, celui-ci sera arbitré par une équipe masculine brésilienne, soulignant d’autant plus le caractère inédit de la désignation pour le match de la Juventus.

Ce choix constitue donc une vitrine forte pour la FIFA, qui affirme sa volonté de promouvoir un arbitrage plus inclusif à tous les niveaux du football professionnel.

Un symbole fort pour le football mondial

Pour la Juventus comme pour Al Ain, cette rencontre comptera sur le plan sportif, mais aussi sur le plan symbolique. Le football évolue, et cette nomination 100 % féminine marque un tournant historique dans une compétition traditionnellement dominée par les hommes. À l’image de Stéphanie Frappart en Ligue 1 ou de Salima Mukansanga à la CAN, Tori Penso et ses collègues incarnent cette nouvelle génération d’arbitres internationales qui bousculent les codes et inspirent des vocations.

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