Alors que l’Arabie saoudite se prépare à accueillir la Coupe du monde 2034, la FIFA s’apprête à prendre une décision historique. Son président, Gianni Infantino, envisage une réorganisation profonde du calendrier international, avec pour objectif d’adapter le football aux réalités climatiques et géopolitiques du XXIe siècle.
Vers une Coupe du monde… en hiver ?
Comme pour le Mondial 2022 au Qatar, la prochaine édition pourrait se tenir en hiver plutôt qu’en été. En cause : les températures extrêmes qui frappent l’Arabie saoudite durant les mois de juin et juillet, dépassant régulièrement les 39°C. « Nous discutons déjà de la meilleure manière d’optimiser le calendrier », a expliqué Infantino à Rome lors de l’assemblée annuelle des clubs européens.
Un tournoi organisé en décembre 2034 offrirait des conditions idéales (autour de 22°C) et une meilleure expérience pour les joueurs comme pour les supporters.
Une refonte du calendrier mondial
Mais cette mesure ne serait que la première étape d’un changement plus global. Gianni Infantino plaide pour une révision complète du calendrier du football international, estimant que les modèles actuels ne sont plus adaptés à un sport devenu mondial : « Le meilleur mois pour jouer au football, juin, est presque inutilisé en Europe. Peut-être faut-il repenser la manière dont nous organisons les saisons. »
L’idée : rendre les compétitions plus flexibles selon les conditions climatiques et les zones géographiques.
Des conséquences planétaires
Une Coupe du monde hivernale impliquerait une réorganisation majeure des championnats européens, qui devraient débuter plus tôt ou se terminer plus tard, comme lors du Mondial 2022. Cette évolution profiterait aussi à d’autres régions du monde, notamment les pays du Golfe et d’Asie, mieux adaptés à ce format.
Infantino conclut : « Il faut penser à la santé des joueurs et à l’expérience des fans. » Après le Qatar, l’Arabie saoudite s’apprête donc à confirmer une tendance lourde : le futur du football mondial pourrait bien se jouer… en hiver.