Mondial 2030 : Florentino Pérez pousse pour une finale au Santiago Bernabéu

Par N .M
3 min de lecture

Alors que le Real Madrid vient de clore sa participation à la Coupe du Monde des Clubs 2025 aux États-Unis, des discussions de coulisses prennent de l’ampleur. Selon les informations de Marca, Florentino Pérez aurait profité de la présence de son club outre-Atlantique pour intensifier les démarches en faveur de l’organisation de la finale du Mondial 2030 au Santiago Bernabéu. Une manœuvre stratégique dans une compétition diplomatique de plus en plus visible.

Un lobbying discret aux États-Unis ?

Présent aux États-Unis avec le Real Madrid pour la Coupe du Monde des Clubs, le président madrilène aurait, selon plusieurs sources proches du dossier, saisi l’occasion pour échanger directement avec Gianni Infantino, patron de la FIFA. Le timing est loin d’être anodin. La FIFA doit prochainement trancher sur le choix du stade hôte de la finale de la Coupe du monde 2030, co-organisée par l’Espagne, le Portugal et le Maroc. Le Bernabéu, récemment rénové, est l’un des candidats favoris.

Le prestige du Bernabéu face à un géant marocain

La FIFA voit d’un bon œil l’organisation de la finale dans l’enceinte du Real Madrid, symbole du football espagnol et désormais équipée des dernières technologies. Accueillir une deuxième finale de Coupe du monde permettrait au stade madrilène de rejoindre le cercle prestigieux de l’Azteca (Mexico) et du Maracanã (Rio). Pourtant, la candidature du Maroc, et plus précisément du futur Stade Hassan II de Benslimane, vient rebattre les cartes. Avec une capacité prévue de 115 000 places, ce stade répond parfaitement aux standards FIFA, tant en termes d’infrastructure que d’envergure géopolitique.

Un choix stratégique, pas encore acté

Bien que Marca affirme qu’un « accord est absolu » autour du Bernabéu, rien n’a encore été officialisé. D’autant que la FIFA s’apprête à ouvrir un bureau régional à Rabat, renforçant ainsi le poids institutionnel du Maroc dans l’organisation du Mondial 2030. Un signal fort qui pourrait faire pencher la balance en faveur du royaume. L’Espagne, en comparaison, semble accuser un léger retard dans les symboles diplomatiques. En attendant la décision finale, prévue dans les prochains mois, la bataille s’annonce aussi politique que sportive.

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