Mondial 2026 : Maxim Shatskikh rêve d’un choc Ouzbékistan – Ukraine

Par N .M
3 min de lecture

L’ancien buteur légendaire du Dynamo Kyiv et de l’équipe d’Ouzbékistan, Maxim Shatskikh, a salué la qualification historique de son pays pour la Coupe du Monde 2026. Fier de cette première participation, il imagine déjà un duel symbolique face à l’Ukraine, son autre patrie sportive.

« Le moment devait arriver » : l’Ouzbékistan dans la cour des grands

Pour la première fois de son histoire, l’Ouzbékistan participera à une phase finale de Coupe du Monde. Une performance que Shatskikh attribue à la montée en puissance du football ouzbek, renforcée par l’augmentation des places accordées à l’Asie. Il souligne l’importance de la stabilité tactique, des transitions efficaces et d’un groupe de joueurs de plus en plus expérimentés, notamment grâce à leur présence dans des championnats étrangers.

Le travail de l’entraîneur Timur Kapadze, discret mais efficace, a permis à l’équipe d’afficher un jeu solide et cohérent. Sous sa direction, les Ouzbeks ont aussi atteint les Jeux Olympiques, preuve que le football du pays évolue sur tous les fronts.

Ukraine – Ouzbékistan, un choc fraternel au Mondial ?

Shatskikh espère voir l’Ukraine croiser le chemin de l’Ouzbékistan au Mondial. Même s’il juge que les Ukrainiens traversent une phase de transition, il reste optimiste quant à leur qualification, malgré un groupe relevé comprenant la France, l’Islande et l’Azerbaïdjan. Pour lui, ce serait un duel symbolique entre deux nations qu’il connaît bien, un affrontement « fraternel » et fort en émotions.

Il revient aussi sur le cas du Kazakhstan, qu’il estime pénalisé par son appartenance à l’UEFA : selon lui, les Kazakhs auraient eu de meilleures chances de qualification en zone asiatique.

Un football ouzbek en pleine croissance

Maxim Shatskikh regrette que les clubs ukrainiens n’explorent pas davantage le vivier ouzbek, pourtant riche en talents. Si des joueurs comme Jasur Yakshiboev ou Abdukodir Khusanov brillent à l’étranger, très peu ont eu leur chance en Ukraine. Il pointe notamment des freins liés au contexte géopolitique et à une méconnaissance du marché d’Asie centrale.

L’ancien attaquant assure pourtant que plusieurs joueurs ouzbeks ont le niveau pour évoluer au Dynamo ou au Shakhtar, et que la fédération ouzbèke investit dans des infrastructures solides et une politique de formation ambitieuse. Le football local mise désormais davantage sur ses jeunes que sur des stars étrangères, comme Rivaldo à l’époque de Bunyodkor.

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