Actuellement à la tête de la sélection américaine en pleine préparation pour la Coupe du Monde 2026, Mauricio Pochettino n’a rien perdu de son affection pour la Premier League.
Dans un entretien accordé à la BBC, l’ancien entraîneur de Tottenham et Chelsea a confié qu’il “manquait” au championnat anglais et qu’il espérait y revenir un jour. “La Premier League est la meilleure ligue du monde. Je suis très heureux en Amérique, mais je pense toujours à un retour. C’est la compétition la plus exigeante”, a déclaré le technicien argentin, qui garde une affection particulière pour son passage chez les Spurs, finalistes de la Ligue des champions 2019.
“Nous étions si proches de tout gagner à Tottenham”
Pochettino est revenu avec émotion sur ses années londoniennes, marquées par une montée en puissance spectaculaire de Tottenham entre 2014 et 2019. “Nous étions si proches de toucher les sommets. Ce titre de Premier League ou cette Ligue des champions que nous avons frôlée, c’est un objectif que je veux encore atteindre”, a-t-il confié.
L’Argentin a également réagi au départ de Daniel Levy, président emblématique des Spurs pendant 24 ans : “J’ai été surpris, son héritage est immense. Il a bâti un club moderne avec un stade exceptionnel. Ma relation avec lui a toujours été bonne, avant et après mon départ.”
Une mission délicate avec les États-Unis
Depuis septembre 2024, Pochettino a pour mission de transformer la sélection américaine, coorganisatrice du Mondial 2026 avec le Canada et le Mexique. Malgré onze victoires en vingt rencontres, les défaites face à des nations comme le Mexique, le Canada ou la Turquie ont suscité des critiques. L’ancien coach du PSG reconnaît la difficulté du poste : “L’intensité est différente. On travaille quelques jours, puis les joueurs repartent. Après deux matchs, on se sent vide, car on ne peut plus corriger les choses.”
Malgré tout, il reste confiant dans le potentiel de l’équipe et dans la croissance du football américain : “L’arrivée de Messi a changé la perception du soccer. Les enfants veulent désormais jouer au football. Nous travaillons à inculquer la vraie culture du jeu, celle qui ne dépend pas du pays. Le langage du football est universel.”
