Battu sèchement par le Paris Saint-Germain en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs (0-4), le Real Madrid traverse une zone de turbulence sous les ordres de Xabi Alonso. Pour son sixième match à la tête du club, l’ancien milieu basque a vécu une soirée cauchemardesque. Pourtant, dans la tempête, une voix s’est élevée pour rappeler l’importance de la patience : celle de Luis Enrique, entraîneur du PSG.
Une leçon infligée par un PSG bien plus rodé
Le match disputé au MetLife Stadium a tourné à sens unique dès les premiers instants. Paris a pris l’ascendant en marquant rapidement, imposant un rythme insoutenable pour des Madrilènes en manque total de repères. Défensivement fragiles, sans liant au milieu de terrain, les hommes de Xabi Alonso ont été dominés dans tous les compartiments du jeu. Cette élimination brutale a mis en lumière les difficultés d’un groupe encore en phase de construction.
Luis Enrique prône la patience pour son homologue madrilène
Interrogé en conférence de presse, Luis Enrique a tenu un discours mesuré et respectueux. Plutôt que d’enfoncer son adversaire du soir, il a défendu le processus en cours à Madrid : « Ce sont deux projets très différents. Le mien dure depuis deux saisons. Xabi n’a dirigé que six matchs. Il lui faut du temps. Il a largement démontré ses qualités ailleurs. » Un soutien bienvenu, alors que la pression monte autour du technicien espagnol.
Un nouveau cycle fragile mais prometteur à Madrid
Xabi Alonso incarne la nouvelle ère du Real Madrid. Son arrivée en pleine transition est porteuse d’espoirs, mais aussi de doutes. Le club de la capitale espagnole, rarement indulgent avec ses entraîneurs, devra faire preuve d’un peu plus de patience pour laisser son projet mûrir. Soutenu par ses joueurs et désormais défendu publiquement par l’un de ses plus sérieux concurrents, Alonso bénéficie d’un capital confiance encore intact. Reste à voir combien de temps cette confiance tiendra dans un environnement aussi exigeant que Santiago Bernabéu.