À l’approche de la Coupe du Monde des Clubs, Luis Enrique, entraîneur du Paris Saint-Germain, a livré son analyse sur les forces en présence. S’il croit aux chances de son équipe, il place sans détour les clubs européens au sommet des favoris.
Un PSG ambitieux pour sa première participation
Vainqueur de la Ligue des Champions, le PSG s’apprête à disputer pour la première fois la Coupe du Monde des Clubs dans son nouveau format. Les Parisiens affronteront successivement l’Atlético de Madrid, Botafogo et Seattle Sounders dans une phase de groupes relevée. Pour Luis Enrique, cette compétition est un objectif majeur, mais il rappelle que la formule à élimination directe rend tout résultat possible.
L’Europe, une longueur d’avance selon Enrique
Interrogé sur le site officiel de la FIFA, le technicien espagnol a dressé un constat sans détour : « A priori, je dirais que les clubs européens partent favoris. » Selon lui, l’hégémonie des clubs du Vieux Continent s’explique par la concentration des meilleurs talents mondiaux en Europe. « Si les meilleurs joueurs sud-américains évoluaient dans leur continent, ce serait différent… », a-t-il ajouté, tout en soulignant que le déséquilibre est structurel, pas seulement sportif.
Une compétition ouverte malgré tout
S’il reconnaît la supériorité potentielle des équipes européennes, Luis Enrique n’en oublie pas pour autant l’imprévisibilité du football. Il met en garde : « À partir des huitièmes de finale, tout se joue sur un match… il peut y avoir des surprises. » Une manière d’appeler à la vigilance, alors que le format resserré du tournoi peut offrir une porte d’entrée aux outsiders.
