Luis Enrique après PSG-Real : « Deux années de travail, ça fait toute la différence »

Par N .M
3 min de lecture

Le Paris Saint-Germain a frappé un grand coup en écrasant le Real Madrid (4-0) lors des demi-finales de la Coupe du monde des clubs. En conférence de presse, Luis Enrique a livré une analyse lucide et mesurée du match, tout en soulignant les progrès accomplis par son équipe depuis deux saisons.

Une différence d’expérience entre les deux équipes

Face aux questions sur l’écart flagrant entre le PSG et le Real Madrid, Luis Enrique a préféré mettre l’accent sur la différence de temps de travail entre les deux projets. « Ils sont dans un nouveau cycle, ils n’ont eu que six matches pour travailler. Nous, cela fait deux ans que l’on construit, ce sont des contextes totalement différents », a-t-il expliqué. En effet, l’arrivée récente de Xabi Alonso à la tête des Merengues n’a pas permis au Real de bénéficier d’une véritable préparation. « Ils ont simplement besoin de temps et d’une vraie présaison », a insisté le coach parisien.

Une victoire construite dès les premières minutes

Sur le plan du jeu, Luis Enrique s’est montré satisfait de la prestation de ses hommes. « On a bien entamé la rencontre, avec plusieurs occasions et deux buts rapides. Cela nous a donné la confiance nécessaire », a-t-il déclaré. Cette performance solide a permis au PSG d’envisager sereinement la finale face à Chelsea, avec un potentiel cinquième trophée cette saison à la clé. « C’est un rêve qu’on poursuit depuis le début de saison. Peu de clubs peuvent accomplir cela », a ajouté l’Espagnol.

Dembélé, favori au Ballon d’Or selon Luis Enrique

Enfin, Luis Enrique n’a pas tari d’éloges sur Ousmane Dembélé, auteur d’une prestation XXL face au Real. Interrogé sur ses chances pour le Ballon d’Or 2025, l’entraîneur parisien a été clair : « Il ne suffit pas de marquer ou de faire des passes décisives. Il faut faire gagner son équipe. Et cette saison, celui qui a fait ça, c’est Dembélé, avec beaucoup d’écart sur les autres. » Un message fort qui pourrait bien relancer le débat dans les semaines à venir.

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