L’aventure de Jorge Jesus sur le banc d’Al-Hilal s’arrête brutalement. Éliminé en demi-finale de la Ligue des Champions Elite de l’AFC, le technicien portugais a été démis de ses fonctions par la direction du club saoudien. Une décision qui clôt un chapitre intense, marqué par de nombreux succès, et relance les spéculations sur un possible avenir… au Brésil.
Une fin de parcours au goût amer
Favori déclaré de cette édition de la Ligue des Champions Elite, Al-Hilal a été stoppé net par Al-Ahli Saudi (1-3), en demi-finale disputée à Djeddah. Un revers difficile à digérer pour un club qui connaît une baisse de régime flagrante sous la houlette de Jorge Jesus.
Arrivé en grande pompe en 2023, le Portugais a rapidement imposé sa patte, transformant l’équipe en machine à gagner. Mais à Riyad, la Ligue des Champions reste l’objectif suprême. Et l’échec à ce niveau de la compétition a précipité la rupture. Sans oublier le fait d’être distancé dans la course au titre par Al-Ittihad.
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La Seleção dans le viseur ?
Quelques heures à peine après l’annonce de son départ, les rumeurs sont reparties de plus belle. Jorge Jesus est depuis longtemps dans le radar de la Confédération brésilienne, qui cherche à relancer la Seleção après une période creuse. Son passage brillant à Flamengo en 2019, avec une Copa Libertadores à la clé, lui vaut une admiration durable au Brésil.
Officiellement, aucune offre n’a encore été formulée. Mais selon plusieurs sources proches du dossier, Jesus figurerait parmi les profils prioritaires pour reprendre les rênes de l’équipe nationale en vue de la Coupe du Monde 2026.
Un passage réussi à Al-Hilal
Malgré cette sortie amère en demi-finale continentale, le bilan de Jorge Jesus à Al-Hilal reste largement positif. Deux titres de champion d’Arabie saoudite, une Coupe du Roi, une série record de victoires consécutives et un style de jeu salué par les observateurs : le Portugais a marqué de son empreinte le club le plus titré du pays.
Sous ses ordres, les stars recrutées à prix fort – Malcom, Ruben Neves, Mitrović – ont pleinement répondu aux attentes. Al-Hilal a dominé la scène nationale et s’est affirmé comme un poids lourd du football asiatique. Jorge Jesus laisse donc derrière lui un effectif rodé, une culture de la gagne retrouvée… et une succession qui s’annonce complexe.
